Nous avons décidé de nous créer un foyer, une famille qui sera la nôtre, une qui sera le reflet de notre amour, le reflet de notre union celle qui reflétera notre bonheur.

C : Notre histoire d’amour est telle une valse assez cadencée. C’est pendant une rencontre sportive que nous nous sommes connues et sans toutefois nous calculer, le destin s’en est mêlé et en a décidé autrement.

 Après des stratégies de déclarations étouffées sous des énigmes, nous avons pris l’habitude de nous écrire régulièrement, nous nous donnions des nouvelles, par texto, et par appels vidéos continues à longueur de journée et parfois la nuit car nous étions dans deux villes différentes ce qui pimentait la chose. Cette façon était pour nous toute nouvelle et très appréciée. Pour se voir nous effectuons des voyages à tour de rôle. Depuis nous partageons une grande amitié forte, que nous avons construite tout doucement en dépit des tumultes rencontrés, par des événements malheureux pour la plupart, des attentions, des moments de partage qui nous ont rapproché et consolidée notre relation. Nous avons décidé de nous créer un foyer, une famille qui sera la nôtre, une qui sera le reflet de notre amour, le reflet de notre union celle qui reflétera notre bonheur. Alors nous nous sommes installées ensemble et avons décidé de faire un bébé qui aura notre amour de façon inconditionnelle. Comment avez-vous pris la décision pour le bébé ?

Quel a été le processus de conception

C : le processus pour avoir l’enfant a été un peu long, elle s’est beaucoup investie financièrement et émotionnellement dans le processus. Il y a eu un long suivi médical avant l’insémination, j’ai fait des examens, j’ai suivi un traitement. (Rire. Je me sens plus mère porteuse que mère de cet enfant tant elle s’y est investie). J’ai l’impression qu’elle porte l’enfant et que moi j’ai juste le ventre qui gonfle tant elle s’y  est investie. C’est son enfant, c’est notre enfant.

S : On en a parlé dès qu’on s’est rencontré. Elle voulait un enfant et elle me l’a dit et je l’ai suivi dedans (rire je crois qu’elle attendait la bonne mère). Donc je peux dire que je suis tombée au bon endroit et au bon moment. Nous avons facilement eu un donneur et le moment venu nous avons commencé le processus pour que l’insémination se fasse. Après nous avons laissé le processus suivre son cours et nous voilà bientôt mamans. Même si j’attends avec impatience la venue du bébé, je stresse un peu et j’appréhende comment ça va se passer.
Comment vous vivez la grossesse ?

S et C : Nous avons droit aux nausées matinales (elles éclatent de rire), paresse à l’appui, c’est juste des moments spéciaux.

C : Je suis quand même forte même si elle ne le dit pas, je fais mon yoga prénatal, je danse, je cours (elles éclatent de rire).
Comment votre enfant devra vous appeler ?

S: Concernant la façon dont notre enfant doit nous appeler, on ne veut pas de conformité. Il pourra nous appeler comme il voudra, par nos prénoms, nous appeler mamans, parce que pour le plus important ce sera l’amour qu’on aura à lui donner et peu importe l’appellation cet amour ne changera pas. Au fur et à mesure qu’on vivra avec lui on trouvera ensemble des appellations intimes, il n’y aura pas de maman 1 ou de maman 2. Par contre nous lui avons déjà trouve un nom. Quelles qualités voudriez-vous transmettre à l’enfant ?

C : j’aime son calme, son calme me met en situation de sécurité, on se complète, bien que moi je sois volcanique, elle arrive à gérer mes humeurs intempestives et ce calme-là me rassure, donc du coup j’aimerai qu’on transmette ce calme à notre bébé.

S : je la trouve mature et sereine, elle sait prendre les choses de manière responsable et avec calme. Elle prend toujours le temps pour comprendre ce qui se passe avant de s’énerver. Je la trouve très maternelle et j’aimerai qu’elle lui transmette ça. Elle a beaucoup d’amour à donner. Mot de fin

S : Il y a des personnes qui me demandent comment on fera si l’enfant demande son père à ces personnes je réponds, notre enfant recevra tellement d’amour qu’il ne pensera pas à quelque chose de pareil. Il sera tellement comblé qu’il se dira qu’il a plutôt de la chance d’avoir deux mamans.

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