Ces dernières années, le Burkina Faso est sujet à beaucoup de conflits autant juridiques que sociaux.

Un contexte favorable aux actions des acteurs anti-genres et anti-droits incitant les populations à la haine et aux violences à l’endroit des personnes « soupçonnées » d’être LGBTQI.

Leurs « revendications » indexent les programmes et projets d’éducation, de développements et de soins pour une inclusion et une égalité de genre effectives, accusant les pays de l’occident de faire la promotion de l’homosexualité sur le continent Africain.

Les discours qu’ils prônent à travers leurs actions sont parfois récupérés par des acteurs politiques, des membres du gouvernement et des développeur-euses de contenus digitaux.

Des actions qui visent à encourager une vague de violences à l’encontre des personnes LGBTQI.

Des actions qui également entravent les éfforts des défens.eure.eur.s des droits humains, des associations qui travaillent pour un changement positif en revendiquant le respect et la réconnaissance des droits des personnes LGBTQI en tant qu’être humain avant tout.

Selon, l’article premier de la constitution du Burkina Faso, chapitre I des droits et devoirs civils,

Article premier : Tous les Burkinabè naissent libres et égaux en droits.
Tous ont une égale vocation à jouir de tous les droits et de toutes les libertés
garantis par la présente Constitution.
Les discriminations de toutes sortes, notamment celles fondées sur la race,
l’ethnie, la région, la couleur, le sexe, la langue, la religion, la caste, les opinions
politiques, la fortune et la naissance, sont prohibées.

Malgré la présence de cet article reconnaissant le droit à la liberté, à l’égalité, Le Burkina Faso, pays d’Afrique de l’Ouest, reste confronté à des discours anti-genre et anti-droits qui ont des implications importantes pour les droits des personnes LBTQ (lesbiennes, bisexuelles, pers Trans et queer). Voici un aperçu des enjeux et des développements récents :

Politique Nationale Genre au Burkina Faso:Le Burkina Faso a élaboré un Document de Politique Nationale Genre (PNG), reconnaissant que le développement intégral de chaque Burkinabè, homme et femme, passe par la jouissance effective de ses droits civiques, civils, politiques, économiques et sociaux

Ce document vise à promouvoir l’égalité des genres et à lutter contre les inégalités et les disparités de genre dans divers secteurs sociaux et de production.

Discours sur l’« idéologie du genre »:

  • Les discours anti-genres sont souvent liés à l’opposition, à l’égalité des genres et à la reconnaissance des droits des personnes LGBTQI+.
  • Ils peuvent propager des stéréotypes nuisibles et alimenter l’intolérance et la violence envers les minorités ethniques et sexuelles.    

Réponse internationale : 

       L’ONU a dénoncé les discours haineux contre les minorités ethniques au Burkina Faso, un pays confronté à la violence djihadiste2. (DOCUMENT DE LA POLITIQUE GENRE BURKINA FASO)

  • Des organisations telles que AWID(Association for Women’s Rights in Development) continuent de surveiller et de sensibiliser aux enjeux liés aux droits des femmes et des minorités sexuelles.

Recherche et sensibilisation

Des études sont menées pour comprendre l’impact des discours anti-genre et anti-droits sur les communautés LBQ au Burkina Faso et dans la sous-région3. (Rapport annuel 2023 de QAYN)

  • La sensibilisation et l’éducation sont essentielles pour contrer ces discours et promouvoir l’inclusion et l’égalité.En somme, il est crucial de continuer à lutter contre les discours discriminatoires et de promouvoir les droits et la dignité de toutes les personnes, quel que soit leur genre ou leur orientation sexuelle. 🌈✊

Nous comprenons donc à quel point, il est crucial de lutter contre ces discours discriminatoires, populistes, anti-droits et de promouvoir les droits et la dignité de toutes les personnes, en tant que être humain avant tout.

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